Aujourd'hui, petit parcours avec un rythme d'escargot... 3 km/h, bien loin des 5 km/h d'avril dernier. Le vent de face, la chaleur étouffante, et une nuit agitée n'ont guère aidé. J'avais planté ma tente près d'un court de tennis, au camping municipal de Capestang, et les joueurs ont fait résonner leurs balles jusqu'à 1h du matin. À l'aube, c'est un concert de corbeaux qui m'a tiré de mon sommeil.
Alors tant pis... je m'arrête autant que nécessaire.
Je savoure un croissant et un pain au lait au chocolat blanc, et je déjeune merveilleusement bien à l'auberge de la Croisade : brunoise aux poivrons, filet de lieu à la purée barigoule, déclinaison de mini-desserts. En arrivant à destination, un jus d'abricots du Somail vient parfaire le tout.
Bref, Vélo et Papilles, c'est aussi cela... les papilles, la gourmandise, les bons produits.
Sur le chemin, je croise une dame italienne, partie en périple solo avec un vélo musculaire. Le vent incessant la fait également souffrir.
Les six derniers kilomètres, le canal est bordé de sublimes pins parasols à l'écorce craquelée. J'adore ! Je ramasse quelques morceaux éparpillés à terre : il y a quelque chose à créer avec. Un tableau, un poème à inscrire....
L'écorce craquelle
L'eau frémit sur le canal
Le vent se rebelle
Les racines puisent l'énergie vitale
Sous une voûte de pins parasols
Le chemin exhale ses secrets
Les éléments se mêlent en une danse folle
L'harmonie d'un monde simple et vrai .
Ce soir, pas de camping, mais un lit douillet sur la péniche de Mariance au Somail que nous avions rencontrée en mars. L'orage menace. La tente n'est pas une cage de Faraday.
Te voilà partie pour de nouvelles aventures ! Et pour nous une Belle lecture 🤗 plein de bisous 😘