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Photo du rédacteurMaya APRAHAMIAN

Croa ou coa..la grenouille camarguaise


Vélo et Papilles ont hiverné. Impossible à Carry ? Vous avez raison.

Nous voilà donc de très heureux carryens depuis 16 mois. Entre-temps.. nous avons :

  • Pris nos marques dans notre nouvelle région

  • Fait de nouvelles et belles rencontres dont un chat formidable et ultra gourmand 

  • Vécu deux saisons d’Oursinades (Carry est the place to be pour les oursins, même si on les importe de Galice afin de renflouer la flore marine)

  • Ouvert et fermé une conciergerie sur la Côte Bleue : cette activité n’est pas ma tasse de thé, ni de pastis…et nous sommes venus dans le Sud pour profiter de la vie. Et je n'ai jamais lavé autant de linge que l’été dernier, même lorsque j’étais jeune maman..(chut …ça date).. alors entre nous, j’ai préféré dire stop avant de muter en Cruella

  • Médité sur mes envies professionnelles et artistiques

  • Dormi une nuit seule dans une forêt

  • Fait la connaissance de mulots dans un refuge du Vercors 

  • J'ai publié ‘51 nuances de cancer' chez Librinova. Un recueil de poèmes explorant ce vaste univers

  • J’écris un roman…plus joyeux et.. gourmand.

Et si vous m’avez lu jusque là, sachez que nous sommes repartis en vadrouille en deux-roues  pour nous aérer les neurones et éliminer nos bourrelets hivernaux.


La Côte Bleue n’étant pas l’Alsace, nous en avions assez des mimosas et des amandiers en fleurs. Nos vélos ont sauté dans le TER jusqu'à Arles pour explorer l'Eurovélo 8 direction Banyuls.


Cette première journée a mis du temps à dévoiler son charme. Passé le fameux Château La Pompe - je vous jure qu'il existe - nous avons sillonné les routes bucoliques de Camargue.

Halte obligatoire pour acheter du riz nouveau - en réalité récolté en octobre, mais dont le double processus de séchage prend du temps.


Une fois les chemins vicinaux atteints, la pampa camarguaise nous en a mis plein les yeux : des taureaux, des chevaux, des rizières, des canaux et étangs où les grenouilles coassent joyeusement même en février. Et une myriade d’oiseaux : des flamands roses, des canards noirs, des hérons, des buses et … des cigognes.

Amis alsaciens : si vous vous demandez pourquoi le taux de natalité est en chute libre, sachez que les cigognes adorent se bronzer les plumes en Camargue. Et qu’elles caracolent avec les hérons. Il va falloir les attirer à coup de flammekueche aux moustiques.


Après de nombreux coups de pédales en Petite Camargue, nous avons atteint Aigues Mortes. Puis la mer au Grau du Roi où nous avons mis nos vélos au chaud dans un hôtel ayant le mérite d’exister.

Une petite escapade au restaurant Chez Régis  réouvert depuis 3 jours. J’y ai dégusté une salade de poulpe à l’espagnole. La meilleure depuis nos sublimes vacances au Portugal avant ce COVID de m…..

Au final, 72 km quand même. 

Demain, direction Sète le long de la mer.

Dur, dur ..l’hiver dans le Sud 😎.


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