Après une bonne nuit de sommeil à Lanthes, nous retrouvons l’EV6 à Seurre direction Châlon.
A Verdun sur le Doubs, à la confluence du Doubs et de la Saône, nous croisons Lucienne, une adorable mamie revenant du marché sur son vélo. Elle nous confie qu’à 90 ans, elle regrette ne plus pouvoir faire de grands trajets. Cela fait tellement plaisir de voir des personnes âgées qui ne s’abandonnent pas !
D’ailleurs, la force du mental est importante pour tout le monde, y compris pour les porteurs d’une maladie chronique telle qu’une NMP (voir mon article d’hier).
Quelques minutes plus tard, nous faisons la connaissance d'un autre personnage haut en couleurs. Didier Bizet, le roi de la boulange au feu de bois. Il y a quelques années, excédé par le prix du loyer de son fonds de commerce, il décida de devenir une boulangerie volante.. pour ne plus se faire rouler dans la farine. Son fournil l’accompagne sur tous les marchés et le pain est cuit sur le trajet aller.
Le cookie de mon mari est délicieux, mon pain au chocolat au feu de bois se résume à l’essentiel, du pain et du chocolat.
A Chalon-sur-Saône qui nous marque surtout par ses barres d’immeubles sans âme, nous rejoignons le début de la Voie Verte réalisée sur le tracé d’une ancienne ligne de chemin de fer. Le revêtement sous le dôme de verdure est excellent et nous avançons bien.
8 km plus loin, deuxième halte de la journée à Givry, délicieusement restaurée !
Un peu plus loin, nous croisons un autre couple de cyclistes retournant à Pau après une semaine à sillonner la Bourgogne. Ils nous suggèrent l’association Cyclocamping, une association qui regroupe et informe ceux qui voyagent à vélo en autonomie.
ainsi que la communauté Warm Showers, un réseau d'hébergement mutuel qui s'adresse particulièrement à ceux qui découvrent le monde à vélo. Nous notons précieusement ces conseils pour de futurs voyages, car bonne nouvelle, mon homme est séduit par ce mode de vacances au ralenti et pourtant dynamique.
Jusque-là le trajet relativement plat change à l’approche des vignes de la côte chalonnaise. Surtout quand nous bifurquons sous un vent d’orage vers notre chambre d’hôtes à Sigy-le-Châtel.
Le Moulin du Pras est charmant mais se mérite. Sur les derniers kilomètres avant l’arrivée, nous grimpons une côte interminable et j’en bave en finissant par pousser ma monture de 26 kg + 10 kg avec les sacoches. Heureusement qu’une fois en haut - c’est la récompense avec près de quatre kilomètres de descente sans un seul coup de pédale.
Demain, direction Villié Morgon : Komoot nous promet 1000 m de dénivelé positif, j’ai peur !
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