Grâce à Denis de Stationsbees à Maussane, la réparation du vélo est bouclée dans la matinée. Merci infiniment à toutes les personnes qui ont rendu cela possible. Votre bienveillance et votre engagement sont énormes !
Tout en insufflant vie à la toute petite pièce intégrée au dérailleur, Denis évoque son parcours, l’émotion rendue au centuple lors des cours d’équithérapie avec des autistes, sa rencontre avec Josef Schovanec, autiste Asperger et auteur du livre « Je suis à l’Est ! »
Face à une telle richesse d’événements et de rencontres, la visite touristique des Alpilles fut un peu bâclée. Pas de contemplations méditatives des paysages sauvages ou d’emplettes dans les moulins à huile qui auraient tant mérité que je m’y attarde. Départ vers 12h, sous un soleil de plomb, mais tellement heureuse de pouvoir rouler.
Direction Arles afin de retrouver la ViaRhôna en laissant ses fameuses arènes sur ma droite sans les visiter. La piste s’offre à moi : une très longue ligne droite. Cette fois, pas de mistral mais un vent marin de face portant des parfums salins. Après de longs moments à longer courageusement le canal, le changement d’univers est drastique, Les oliviers font place à des rizières.
Au bout de cette longue ligne, j’arrive finalement au bac qui me dépose à Salin-de-Giraud, à l’orée de la Camargue. Le temps de prendre la chambre d’hôtes, me voilà repartie explorer la côte. Des marais salants violets, des flamands roses, puis enfin la mer. Quelles merveilles ! Quel aboutissement !
En apothéose, un feu d’artifice en cette veille de Fête Nationale. En mon for intérieur, je le reçois tel un bouquet de lumière pour plus de 1000 km parcourus. Demain, dernière ligne droite avec cette arrivée tant espérée et visualisée sur le Vieux Port de Marseille.
Souhaitez-moi du courage pour la montée après Martigues et l’arrivée dans cette ville bleue si palpitante, dans les bras de mon homme qui me manque. Allons enfants de la patrie….
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