Quelques jours, voire semaines ont passé depuis mon dernier post.
La raison ? Des semaines actives consacrées à plusieurs déménagements, du tri, des cartons, des allers-retour en voiture, du retri. Une remise à plat de situations devenues invivables et qui m’enlevaient beaucoup d’énergie.
Et puis, peut-être également, un manque d’étincelles épistolaires, une absence de cet état de transe qui amènent les vagues de mes pensées à échouer sur un fichier Google Doc.
Cela pourrait-il être un sujet pour le bac philo ?
Faut-il de l’inspiration pour écrire ou l’inspiration vient-elle en écrivant ?
L'œuf ou la poule ou encore le chien-cochon intérieur ?
Chien-cochon intérieur ? Kesako ? Jamais entendu parler de ce curieux animal ?
Et pourtant, nous l’avons tous ce chien-cochon.. notre petite voix intérieure qui nous dit, allez reste tranquille, il n’y a pas le feu au lac, allez, encore un épisode de Downtown Abbey ou encore de 'En thérapie' sur Arte, au lieu de se consacrer à la compta, à des coups de fil de prospection ou à la jouissive déclaration d’impôts…
Vous l’avez deviné, en français nous appellerons cet animal la “flemme” alors que le chien-cochon fréquente plutôt les germanophones. Pour dépasser ce chien-cochon et cesser de procrastiner, rien de tel qu’une accroche, qu’un objectif..
A partir de la semaine prochaine, j'emmènerai mon chien-cochon-intérieur se nourrir de kilomètres de pistes cyclables. Il chaussera des baskets aérées. Il écrasera son séant sur une selle en gel. Il se tartinera d’écran total. Il fera vibrer sa truffe en humant les parfums des blés presque mûrs. Il fera briller son pelage en transpirant à grosses gouttes. Il se délectera de délices régionaux et de breuvages fermentés et percera de son regard des horizons colorés. Et la nuit, il dormira du sommeil du juste dans un grand lit douillet …
Plus que 7 jours avant le grand départ. J’ai hâte.
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