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Photo du rédacteurMaya APRAHAMIAN

St-Nazaire à Fontvieille dans les Alpilles, 107 km

Dernière mise à jour : 14 juil. 2022

Record battu ! 107 km à pédaler sous le soleil.

Le matin, nous empruntons la petite sœur gardoise de la ViaRhôna, la “Vallée du Rhône”. Eh bien, cette petite sœur, c’est la casse-cou de la famille, celle qui aime la moto, les descentes en ski sur piste noire et le parachute ! Aujourd’hui elle est venue avec son ami Mistral qui s’amuse à nous déstabiliser.

La piste nous mène par des villages bucoliques, à côté d’un dolmen (!), à travers les vignobles de Côtes du Rhône Villages. Et ça grimpe sec - 1900 mètres de dénivelé cumulés à la fin de la journée -, puis ça descend à...15 degrés. Nous sommes presque debout sur nos freins. Le vélo de mon homme fait un bruit de train de marchandises. Curieux pour un système à disque !

Nous enchaînons par un trajet plus plat mais avec un mistral de folie et des rafales à 90 km/h. Le Rhône est déchaîné et la traversée d’un pont se termine à pied avant de retrouver enfin la ViaRhôna.

À Caderousse - ville entièrement entourée de digues pour la protéger des crues du Rhône-, nous nous arrêtons pour la première fois de la matinée pour notre diabolo menthe traditionnel. Oh surprise, nous y retrouvons les deux cyclistes suisses croisés à Valence.

Daniel et Olivier nous font découvrir leurs splendides vélos “Tour de Suisse”, deux fois plus légers que les nôtres. Ils évoquent également une rencontre avec un arboriculteur passionné par ses 37 variétés d’abricots.

L’arrivée sur Avignon amène un flot de voitures impressionnant. Nous passons notre chemin, trop de monde, en cette première journée de festival.

Au niveau d’Aramon, nous quittons la ViaRhôna - devenue un chemin gravillonné - pour nous diriger vers les Alpilles et tout d’abord vers Tarascon. Malheureusement, nous ne croisons ni Tartarin, ni loup, ni chèvre à barbiche de sous-officier. Que diraient-ils en voyant le trafic aussi important dans leurs chères Alpilles ? Nous pédalons prudemment sur les bandes d’arrêt d’urgence … quand elles existent.

Enfin, nous arrivons à notre hôtel à Fontvielle. Demain, nous irons admirer la ville où Alphonse Daudet a écrit les célèbres "Lettres de Mon Moulin". En attendant, ce soir, nous ne bougerons plus. Les pizzas proposées par le Monsieur Seguin local suffiront. Nous les dévorerons avec un faim de loup à défaut de Blanquette.






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